Les petits agriculteurs - et non les sociétés transnationales - doivent être au centre des politiques de sécurité alimentaire du G7 - CIDSE

Les petits agriculteurs - et non les sociétés transnationales - doivent être au centre des politiques de sécurité alimentaire de G7

La CIDSE est signataire d'un appel conjoint de plus de 80 organisations de la société civile sur la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique.

En mai, 2013, la CIDSE et l'EAA ont publié un document de synthèse sur la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique, lancé par le G8 un an auparavant. Dans cet article, nous avons exprimé la crainte que «la Nouvelle Alliance risque d’être principalement un moyen d’accéder aux entreprises multinationales pour leur permettre d’accéder aux marchés, ce qui leur permettra d’étendre leur présence sur les marchés africains et d’exercer un contrôle sur leurs ressources».

Un mois plus tard, avec Europafrica, Misereor et le CCFD, la CIDSE a co-organisé un atelier réunissant différents acteurs de la société civile, des institutions européennes, du monde universitaire et des médias. L'objectif était de présenter les perspectives de la société civile et des organisations paysannes africaines tant sur la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (G8 NA) du G8 que sur le type d'investissements qu'elles jugent nécessaires et appropriés pour l'agriculture africaine.

Aujourd'hui, alors que les membres du conseil de direction se réunissent, la CIDSE et plus de 80, des organisations internationales et nationales de la société civile des pays G7, appellent les gouvernements à revoir leur engagement dans la Nouvelle Alliance, avertissant que ce cadre d'investissement nuit à la sécurité alimentaire. en Afrique. Malheureusement, les préoccupations de la CIDSE se révèlent être vraies, car «les premières recherches sur le terrain suggèrent un fossé dramatique entre la rhétorique du développement et les impacts. Rien n'indique que la Nouvelle Alliance puisse sortir les Africains de la pauvreté, mais la promesse de «libérer le pouvoir du secteur privé» se concrétise très visiblement »[1].

C'est pourquoi, aux côtés de plus de 80 autres signataires, la CIDSE réaffirme que «les producteurs de produits alimentaires africains ont le potentiel de renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition dans la région. Ils fournissent la majorité des investissements dans leur propre agriculture et maintiennent des systèmes alimentaires locaux divers et durables. Les pays G7 doivent soutenir les petits producteurs alimentaires locaux, car ils constituent le meilleur moyen de renforcer la résilience et de contribuer à la concrétisation du droit à l'alimentation ».

FR - Progrès dans la nouvelle alliance? Pas en faveur des petits producteurs alimentaires

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