La 20e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a débuté hier à Lima, au Pérou, et les négociations devraient durer jusqu'au 12 décembre, 2014.
Les Parties sont invitées à prendre des mesures importantes à la lumière de la COP21 de l'année prochaine à Paris, où un nouvel accord contraignant et juridiquement contraignant devra être signé si nous sommes censés rester en dessous d'une augmentation de 2 ° C des températures mondiales. En particulier, la COP20 doit assurer le financement climatique, en particulier pour accroître l'ambition avant 2020 et concevoir une feuille de route mondiale. En outre, la COP de Lima devra faire la lumière sur la portée et le contenu de l'accord de 2015, avec des décisions sur la façon dont les contributions prévues déterminées au niveau national (INDC) devraient ressembler, et des éléments sur les objectifs mondiaux à long terme d'élimination progressive des émissions de combustibles fossiles et de phase. -en énergie 100% renouvelable.
Alors que tous les regards se tournent déjà vers Paris l'année prochaine, COP20 reste important puisqu'il se situe dans l'une des régions du monde les plus touchées par le changement climatique: le parc national de Huascarán est le site de nombreux glaciers et depuis les 1970 autour de 30% de la couverture glaciaire dans ce parc a fondu. On prévoit que, dans 2030, tous les glaciers de cette région situés au-dessous de 5,000 auront complètement disparu. Le Pérou est également un pays fortement touché par le pouvoir destructeur des sociétés minières: 40% des activités extractives au Pérou sont basées dans des zones où vivent des communautés autochtones et chaque minute 3, un hectare de forêt primaire disparaît. La présidence péruvienne doit donc veiller à ce que tous les signaux positifs qu’elle a reçus au cours des derniers mois, depuis les engagements pris par le pays lors du Sommet de l’ONU sur le climat, à la fenêtre des opportunités offertes par la science dans le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat Le changement (GIEC) et les récentes injections de capital dans le Fonds vert pour le climat seront reflétés dans un projet de texte fort du nouvel accord sur le climat qui ouvre la voie à un développement durable pour tous.
Nous espérons que tous ceux qui se sont rendus à Lima ont pris des engagements fermes. Hier, le ministre péruvien de l'Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, qui assure également la présidence de la COP20, a déclaré: «La Conférence sur le climat de cette année doit être un espace de dialogue, d'idées innovantes et d'engagement pour l'action».
Pendant ce temps, la CIDSE continuera de faire partie de la communauté Fast for the Climate qui, en décembre 1, a une nouvelle fois rappelé que la société civile ne reculerait pas et continuerait à faire pression sur les pays pour qu'ils prennent des décisions justes et adéquates.
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