Entretien avec Tanya Cox à propos du groupe de travail européen Beyond 2015 - CIDSE

    Entretien avec Tanya Cox à propos du groupe de travail européen Beyond 2015

    Tanya Cox de Plan International est interviewée sur le travail du groupe de travail européen Beyond 2015 et l'engagement de la CIDSE dans celui-ci

    Cet entretien fait partie du projet "Le parcours de la CIDSE dans le processus post-2015"

    -Quels étaient les objectifs principaux du groupe de travail européen Beyond 2015?
    Les principaux objectifs du groupe de travail européen étaient de trouver une position commune pour la société civile et d’influencer l’UE dans sa position afin qu’elle prenne réellement en compte les trois dimensions du développement durable. Nous voulions également en ajouter un quatrième, l’aspect gouvernance, et veiller à ce qu’ils transmettent leurs messages aux enceintes des Nations Unies qui font la promotion des droits de l’homme dans les limites de la planète.
    Nous étions deux coprésidents du groupe de travail, l'un axé sur le développement (moi-même) et l'autre sur l'environnement (Sally du WWF). Venir à une position qui refléterait la société civile européenne représentait un travail considérable!

    -Quelle a été la principale contribution de la CIDSE au groupe de travail?
    La CIDSE a été très complémentaire dans le groupe de travail en raison de son accent mis sur les aspects financiers, économiques et commerciaux, tout en comprenant parfaitement les droits de l'homme et les aspects environnementaux. La CIDSE était cruciale au début du brainstorming. En outre, la CIDSE travaillait au niveau des Nations Unies afin de pouvoir donner des points de vue intéressants sur la nécessité pour les institutions internationales de se réformer.
    En collaborant très étroitement avec la CIDSE, nous avons réussi à mettre en place un système nous permettant de rencontrer le commissaire avant et après un panel de haut niveau, chaque fois que nous recevions un message clé que nous souhaitions que le commissaire Piebalgs transmette. Un exemple en est la participation des personnes, l’importance cruciale de consulter les personnes qui organisent la consultation des personnes dans la prise de décision. En collaboration avec Jean de CIDSE, j'ai rédigé un document pour Piebalgs afin de lui expliquer comment cela pouvait réellement se produire et comment c'était fondamental pour les droits de l'homme.

    -Quelles ont été les principales réalisations du groupe de travail?
    Le groupe de travail a eu de plus en plus de succès au fil des ans. Les deux premières années ont été consacrées à l’élaboration du document de position commune, puis nous avons commencé à le traduire en messages clés que les plates-formes nationales transmettraient à leurs gouvernements. Nous étions cohérents, avions des messages très clairs et, dans l'ensemble, nous avons vraiment contribué à la position de l'UE, par exemple en adoptant la cohérence des politiques pour le développement durable et en insistant sur la gouvernance; c'était déjà important pour l'UE, mais notre soutien clair et direct à la gouvernance a encouragé l'UE à aller beaucoup plus loin dans ce sens au niveau des Nations unies. Le groupe de travail européen s'est associé à la campagne mondiale et ensemble, nous avons vraiment fait une différence dans l'agenda global de 2030 qui a été publié!

     

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