Déclaration sur le Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires - CIDSE
Photo: Clare Conboy / Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires

Déclaration sur le Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires

Photo: Clare Conboy / Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires.

Ce vendredi 22 janvier, le Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires, entrera en vigueur avec le soutien de 51 États parties. La CIDSE célèbre cette accord historique en rejoignant Pax Christi, ses membres et alliés, dans la signature de une déclaration en faveur de cet accord.

Le document, signé par plus de 100 leaders catholiques, salue également le pape François leadership dans le désarmement nucléaire et commémore sa visite dans les villes d'Hiroshima et de Nagasaki en novembre 2019, où il a déclaré que la paix ne peut être réalisée «sous la menace d'une annihilation totale».

En outre, il trouve encourageant que le traité soit basé sur des enquêtes aux conséquences irréparables sur l'humanité et l'environnement lors d'attaques, d'essais et d'accidents nucléaires. Les signataires appellent également d'autres dirigeants de l'Église à discuter et à délibérer sur le rôle que l'Église peut jouer pour renforcer le soutien pour la nouvelle réglementation contre les armes nucléaires et les invitons à être attentifs à la relation entre les fonds et les acteurs impliqués dans la production de ces armes.

Le traité

Négociations autour du traité a commencé en 2017, au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, avec la participation de plus de 135 pays et membres de la société civile.

La accord interdit aux États parties de «développer, tester, produire, fabriquer, transférer, posséder, stocker, utiliser ou menacer d'utiliser des armes nucléaires, ou autoriser la mise en place d'armes nucléaires sur leur territoire». Ils sont également tenus d’aider toutes les victimes de l’utilisation et des essais d’armes nucléaires et de reconnaître l’impact disproportionné sur les femmes, les filles et les peuples autochtones du monde entier.

Vous pouvez lire la déclaration dans ce lien. Aussi disponible en Espagnol et Français.

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