Communiqué de presse: Nouveau rapport CIDSE 'No Place Like Home' - CIDSE
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Communiqué de presse: Nouveau rapport de la CIDSE `` No Place Like Home ''

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Dans un nouveau rapport sur les déplacements forcés dans les territoires palestiniens occupés et en Israël, la CIDSE examine le déplacement forcé de Palestiniens en tant que question centrale du conflit israélo-palestinien.

 

 

 

 

24 janvier 2017, Bruxelles - Un demi-siècle après qu'Israël a pris le contrôle de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza, le déplacement forcé des communautés palestiniennes est une préoccupation majeure selon la CIDSE, une famille internationale d'organisations catholiques de justice sociale.

Dans le rapport 'Rien de mieux que d'etre a la maison', La CIDSE examine le déplacement forcé de Palestiniens comme un problème central dans le conflit israélo-palestinien, dans la mesure où il exacerbe la détérioration des conditions sociales et économiques et l'isolement des communautés palestiniennes. Alors qu'Israël et le territoire palestinien occupé sont régis en partie par différents organes du droit international, des parallèles peuvent être établis entre les processus de déplacement qui se produisent dans les différentes zones géographiques et administratives.

«Les déplacements forcés et leurs effets constituent un défi majeur pour la protection des droits des Palestiniens et la promotion du développement de leurs communautés dans les territoires palestiniens occupés et en Israël», a déclaré Brigitte Herremans, du groupe de travail de la CIDSE sur la Palestine et Israël. «La communauté internationale, y compris l'Union européenne et ses États membres, doit prendre des mesures urgentes pour réparer les dégâts causés aux communautés palestiniennes. En tant que principal responsable, Israël doit s'acquitter de ses obligations en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme. "

La CIDSE et ses organisations membres œuvrent pour la justice dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis plusieurs décennies. Pour le rapport, ils se sont inspirés des expériences des groupes locaux avec lesquels ils collaborent et témoignent des violations des droits de l'homme commises.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les déplacements forcés sont directement liés à l'expansion des colonies israéliennes et à la confiscation de terres palestiniennes. «L'une des communautés ciblées est la communauté bédouine», a déclaré Issam Aruri, directeur de l'organisation palestinienne de défense des droits humains JLAC. «Une très forte proportion de communautés bédouines situées dans la zone E1, à la périphérie de Jérusalem-Est, où Israël cherche à construire une nouvelle colonie, ont reçu une ordonnance d'expulsion. Les Bédouins ont besoin de pâturages situés principalement dans la zone C. S'ils perdent ces terres et sont déplacés, ils perdront leur mode de vie traditionnel et seront davantage privés de leurs droits fondamentaux ».

Suhad Bishara, directeur de l'Unité des terres et de la planification à Adalah, affirme qu'Israël utilise le déplacement forcé - à la fois comme politique et comme pratique - au sein de la Ligne verte ainsi que dans le TPO. «Ces efforts sont actuellement concentrés sur les communautés bédouines situées dans la région désertique du sud du pays, qui font face à la menace imminente de démolitions et d'expulsions massives de maisons. La semaine dernière, la police a tué un Bédouin local lors d'une opération de démolition de maisons à Umm al-Hiran. Israël cherche à déplacer de force les citoyens bédouins de leurs villages et à les concentrer dans une zone restreinte des villes construites par le gouvernement - le seul endroit où ils seront autorisés à résider. En mettant en œuvre cette politique discriminatoire, Israël met de vastes étendues de terre dans le sud à la disposition des citoyens juifs israéliens uniquement.

Fin

Notes à l'éditeur

1. Le rapport 'No Place Like Home' sera lancé lors d'un atelier à Bruxelles le 26 de janvier 2017. L'événement, organisé par CIDSE, JLAC et Adalah, aura lieu à 'Science 14', Rue de la Science 14b, 1040 Bruxelles, de 10: 00 à 12: 00. Issam Aruri, directeur du Centre d'aide juridique de Jérusalem (JLAC), et Suhad Bishara, responsable de l'unité de planification et de planification du territoire à Adalah, se rendront à Bruxelles pour des réunions de plaidoyer et sont disponibles pour des entretiens.

2. Pour obtenir une copie PDF du rapport, veuillez contacter Marie-Paule Ogereau par courriel à: ogereau@cidse.org ou par téléphone: + 32 (0) 2 233 3752. Pour des interviews, veuillez contacter Brigitte Herremans, groupe de travail CIDSE sur la Palestine et Israël, à l'adresse électronique suivante: brigitte.herremans@broederlijkdelen.be.

3. La CIDSE est une famille internationale d'organisations catholiques de justice sociale qui travaillent ensemble pour promouvoir la justice, exploiter le pouvoir de la solidarité mondiale et créer un changement transformationnel pour mettre fin à la pauvreté et aux inégalités. Nous le faisons en contestant l'injustice systémique et l'iniquité ainsi que la destruction de la nature. Nous croyons en un monde où chaque être humain a le droit de vivre dans la dignité. Les membres du Groupe de travail sur la Palestine et Israël - Broederlijk Delen, CAFOD, CCFD-Terre Solidaire, Misereor et Trócaire - participent activement à la région par l'intermédiaire de partenaires en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Ensemble avec nos partenaires locaux, nous travaillons à réduire la pauvreté et à construire la paix par le biais de programmes de développement et d’aide humanitaire. (www.cidse.org)

Coordonnées:

Kelly DiDomenico, responsable des médias et de la communication à la CIDSE
didomenico (at) cidse.org

 

 

CIDSE_Press_Release_No_Place_Like_Home_Jan_2017.pdf

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