Réponse conjointe de la société civile à l'étude de la Commission européenne sur la diligence raisonnable de la chaîne d'approvisionnement - CIDSE

Réponse conjointe de la société civile à l'étude de la Commission européenne sur la diligence raisonnable dans la chaîne d'approvisionnement

Les organisations et réseaux de la société civile soussignés se félicitent vivement de la publication des conclusions de la Commission européenne étude sur les exigences de diligence raisonnable tout au long de la chaîne d'approvisionnement.

La les résultats de cette étude affirment sans équivoque que les mesures volontaires échouent et qu'il est urgent de prendre des mesures réglementaires au niveau de l'UE afin de protéger les travailleurs, les communautés et l'environnement contre les droits de l'homme et les impacts environnementaux systématiques, continus et aggravés liés aux chaînes d'approvisionnement mondiales des entreprises et des institutions financières. Il est particulièrement intéressant de noter que les résultats de l'étude reposent sur une large consultation de la société civile et des entreprises.

Avec la conclusion de l'étude, la Commission européenne prend une mesure sérieuse pour identifier comment l'UE pourrait mieux remplir ses obligations en vertu des principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme. L'UE doit désormais adopter des règles de diligence raisonnable obligatoires afin de se conformer à son devoir de protection contre les abus des entreprises tels que l'accaparement des terres, les violations des droits de l'homme, le meurtre de défenseurs des droits de l'homme, le travail forcé et les enfants, la violence basée sur le genre et la dégradation de l'environnement et la déforestation.

Les citoyens demandent des mesures [1]. Nous appelons la Commission européenne à agir rapidement sur les conclusions de l'étude et à entamer d'urgence le processus vers une proposition législative sur les droits de l'homme des entreprises et la diligence raisonnable en matière d'environnement, qui comprend un meilleur accès aux recours judiciaires pour les victimes[2]. Pour qu'une telle proposition réponde efficacement aux violations des droits de l'homme et de l'environnement tout en améliorant les recours pour les victimes, il est essentiel qu'elle inclue la responsabilité des entreprises pour les dommages causés.

[1] 847.000 XNUMX citoyens ont signé la pétition du «Droits des personnes, règles pour les entreprises - Stop ISDS», Une campagne d'un an terminée en janvier.

Plus de 100 organisations de la société civile ont appelé à une législation européenne sur les droits de l'homme et la diligence environnementale de mettre en œuvre les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, et de facto rendre les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales juridiquement contraignants.

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